Master en sciences de l’Ingénieur industriel – Automatisation

Le métier

Si le métier l’ingénieur industriel électromécanicien est tourné vers la conception d’installations fonctionnant en régime constant, l’ingénieur industriel en automatisation en assure le fonctionnement en régime varié. Il implante dans des ordinateurs temps réel des algorithmes permettant d’amener le procédé dans l’état souhaité malgré les perturbations dont le caractère principal est l’imprévisibilité. De fournir au responsable par le biais d’écrans d’exploitation le moyen d’en apprécier l’état de fonctionnement de son installation. Très souvent son job l’amène à se pencher sur l’optimisation.

Mais il n’existe pas de bonne automatisation sans une bonne connaissance du système à automatiser. Il ne peut donc exercer son métier sans posséder de solides notions en électromécanique, thermique…etc. Elles lui permettent de comprendre le fonctionnement du procédé afin d’en établir des modèles dynamiques qui lui permettront d’en optimiser le fonctionnement…. automatiquement.

Les ingénieurs industriels en automatisation sont présents partout où les installations doivent fonctionner sans intervention humaine.

Sans être exhaustif, on peut citer, à titre d’exemples, les domaines suivants :

  • Conduite en température de grands bâtiments, dans lesquels il faut assurer la température de confort dès l’arrivée de l’occupant sans pour autant avoir redémarré l’installation trop anticipativement sous peine de voir la consommation d’énergie exploser. C’est un problème d’optimisation.
    Pendant la période d’occupation, il faut récupérer l’énergie gratuite apportée par l’occupant en maintenant dans les locaux une atmosphère aux conditions hygiéniques satisfaisante (dioxyde de carbone, humidité, température) et cela sans intervention humaine au moyen d’ordinateurs pourvus d’algorithmes stables et performants.
  • Programmation et la gestion de la commande de chaines automatisées telle que la mise en boite de petits pois, la formation et le remplissage de sachets de thé à raison d’une dizaine par seconde, le remplissage de barquettes de fromage fondu….
  • Lors de l’allumage d’un luminaire, l’énergie électrique ne pouvant s’accumuler aisément en grande quantité, il faut, quelque part dans une centrale européenne bruler quelques grammes de gaz par minute pour produire la puissance nécessaire au fonctionnement du luminaire…automatiquement.
  • Et le bien pratique cruise-control de votre voiture, on y trouve un algorithme implanté dans l’ECS du véhicule qui gère l’alimentation en combustible du moteur et maintient la vitesse à la grandeur prescrite en dépit des perturbations (pente de la route, vent….pied lourd du chauffeur)

Organisation des études

Après les deux années de bachelier l’orientation électromécanique est un choix possible parmi nos six orientations. La troisième bachelier en électromécanique est une année plus technique commune préparatoire aux deux orientations de master qui sont : la finalité en électromécanique et la finalité en  automatisation.

Environ 70% du volume horaire des trois dernières années des étudiants qui choisissent la filière en automatisation concerne la formation en électromécanique. Ceci montre l’importance que nous accordons à la formation en électromécanique de la finalité en automatisation car il n’y a pas de bonne automatisation sans une connaissance approfondie du procédé à automatiser. 

Les labos

  • ​​Automatique
  • Electricité industrielle
  • Mécanique thermique
  • Fabrication mécanique
  • Métalographie

 

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